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JOURNALISTES D’INVESTIGATION

LES JOURNALISTES D’INVESTIGATION ET LES DOCUMENTARISTES ENQUÊTEURS

Parce qu’ils enquêtent ce qui est caché du grand public en traquant la corruption et les abus du pouvoir, les journalistes d’investigation prennent des risques au quotidien et s’exposent à des représailles. Dans certains pays, ils sont menacés, parfois violés ou tués à la suite d’un article. Soixante journalistes sont tués en moyenne chaque année depuis quinze pour informer sur ce que cachent les états et les grands groupes industriels ou bancaires. Signalons Médiapart, journal en ligne, qui conduit des enquêtes approfondies pour son propre compte et en partenariat avec le Consortium international des journalistes d’investigation. Citons Spicee premier média vidéo français de grands reportages et d’investigations. Parmi les documentaristes, Paul Moreira et son équipe de Premières lignes alimentent certaines émissions télévisées d’Élise Lucet. Cette dernière se montre particulièrement active dans ses émissions « Cash Investigation » et « Envoyé spécial » pour servir la démocratie en diffusant des informations indépendantes émanant de sources vérifiées. Citons également dans les défenseurs de la démocratie Denis Robert, Marie-Monique Robin, Patrice Gérard, Philippe Menut, Flore Vasseur, Jérôme Fritel, Jean-Paul Jaud, Alexis Marrant, Philippe Borrel, Jean-Robert Viallet, Audrey Gloaguen, Jens Nihuss, Christian Gramstadt, Romain Icard, Éric Guéret, John Binkley, Jean-Baptiste Malet, Xavier Deleu, Benoît Bringer, Ghislaine Buffard, Lucas Menget, Laurent Van der Stockt et bien d’autres, Cyril Dion et Mélanie Laurent pour le film DEMAIN et tant d’autres français et étrangers qui nous pardonneront de n’avoir pu les citer ici. Rappelons tout de même que les films grand-public de Al Gore « La vérité qui dérange » en 2006, de Nicolas Hulot « Le syndrome du Titanic », de Yann Arthus-Bertrand « Home » ou de Leonado di Caprio « La 11ème heure » vus dans le monde entier ont développé une forte conscience écologique.
Un hommage particulier doit être rendu à Michael Moore pour ses enquêtes filmées donnant le jour aux films Roger et moi, Canadian Bacon, Bowling for Columbine, Farenheit 9/11,  The Big One. Farenheit 9/11 a battu des records d’audience et fut primé au Festival de Cannes en 2004. Ce film est un réquisitoire contre George Bush. Il révèle en particulier que ce dernier et ses partisans ont manœuvré pour assurer leur victoire aux élections américaines en 2000, en truquant le recomptage des bulletins de vote. Le film établit également une part des liens qui existent entre la famille Bush et la famille Ben Laden, et comment l’administration américaine a facilité le départ de membres de cette famille après les attentats du 11 septembre 2001. Il expose enfin que la mainmise sur le pétrole irakien serait un des motifs, sinon le seul motif réel, de l’invasion américaine de 2003 en Irak : le développement du film révèle des images tirées de conférences préparatoires à la reconstruction en Irak, illustratrices de la collusion entre les financeurs du complexe militaro-industriel américain, les compagnies de mercenaires privées, et les grandes compagnies américaines, équipementiers pétroliers en tête. Michael Moore est cofondateur du Traverse City Film Festival qui a lieu en juillet à Traverse City (État duMichigan aux États-Unis). En 1999, il crée, produit et présente l’émission The Awful Truth dans laquelle il aborde des sujets graves avec humour. Lors de son premier rendez-vous mensuel, il dénonce le système des mutuelles de santé américaines (HMO) avides de profits en invitant une compagnie à l’enterrement d’un de ses clients pour lequel elle refuse de payer la transplantation d’un pancréas. La compagnie mise en cause décide de couvrir toutes les greffes de pancréas après le passage de Michael dans ses bureaux.
Un seul regret parmi les adeptes de Michael Moore, celui de le voir participer au Sandersbashing en soutenant en 2016 la candidature fort peu progressiste et encore moins écologiste de Hillary Clinton.
(Merci à Wikipedia pour certains passages de cette page.)

Le journaliste enquêteur Denis Robert a consacré plusieurs années de sa vie à informer l’opinion sur la chambre de compensation luxembourgeoise Clearstream. Il a été définitivement blanchi des dizaines de procédures à son encontre. Un livre et un film rendent hommage à ce journaliste qui a donne d’énergie et de bonheur pour affronter, avec le soutien de nombreux petits donateurs,  ces nombreuses et longues procédures.
Accordons une mention spéciale au Consortium international des journalistes d’investigation (en anglais «  International Consortium of Investigative Journalists » ou ICIJ). Cette organisation à but non lucratif fut fondée en 1997 par Center for Public Integrity (CPI).L’ICIJ devient une organisation indépendante en février 2017. Cette émanation permet de ne plus centrer les enquêtes uniquement sur les États-Unis. En novembre 2017, le consortium comptait plus de 200 membres journalistes dans 70 pays. Le projet le plus récent de l’ICIJ est les Paradise Papers : une enquête internationale révélant les activités offshores de nombreuses personnalités et ainsi que des multinationales. Impliquant 95 médias partenaires et 381 journalistes, ces révélations sont le fruit d’une enquête d’un an sur 13.4 million documents fuités. Quatre journalistes français sont membres de l’ICIJ : Fabrice Arfi et Karl Laske, journalistes d’investigation à Mediapart, Edouard Perrin, journaliste d’investigation aux productions Premières Lignes ainsi qu’Aurore Gorius, journaliste indépendante. Le 4 avril 2013, cette organisation révèle le résultat de quinze mois d’enquêtes, rassemblant 260 gigaoctets de données concernant les propriétaires de comptes en banque offshore. L’ICIJ s’est associé avec The Guardian, la BBC, Le Monde, The Washington Post, SonntagsZeitung (de), Le Matin, Süddeutsche Zeitung et Norddeutscher Rundfunk afin de diffuser une série d’enquêtes sur les comptes dans des paradis fiscaux ((en)offshore). L’ICIJ et ses partenaires comptent révéler les phénomènes de corruption des gouvernements à travers le monde, les stratagèmes de fraude fiscale utilisés par les riches, l’utilisation des comptes secrets dans les systèmes de Ponzi, le rôle actif des grandes banques pour faciliter le secret de leurs clients ainsi que les stratégies et les acteurs qui rendent ces activités possibles. En 2014, le Consortium international pour le journalisme d’investigation affirme que 20 000 Chinois seraient impliqués dans des compagnies offshore basées dans les paradis fiscaux. En particulier des princes rouges, membres des familles des dirigeants du parti communiste chinois. Le Consortium a enquêté sur près de 2,5 millions de dossiers financiers pendant deux ans. Les documents proviennent de deux entreprises basées aux îles Vierges britanniques

LuxLeaks ou Luxembourg Leaks. Le 5 novembre 2014, l’organisation révèle, en collaboration avec une quarantaine de journaux, dont Le Monde, The Guardian, la Süddeutsche Zeitung, l’Asahi Shimbun et Le Soir, le contenu de centaines d’accords fiscaux préalables très avantageux conclus avec le fisc luxembourgeois par le cabinet de conseil PricewaterhouseCoopers pour le compte de nombreux clients internationaux au nombre desquels sont cités Apple, Amazon, Heinz, Pepsi, Ikea et Deutsche Bank. Des copies de ces documents sont publiées sur un site web11 librement accessible au public.
SwissLeaks.   En février 2015, l’organisation révèle, en collaboration avec 154 journalistes de 47 pays et d’une soixantaine de médias internationaux, un système international de fraude fiscale et de blanchiment d’argent qui aurait été mis en place par la banque britannique HSBC à partir de la Suisse. Selon les journalistes, entre novembre 2006 et mars 2007, plus de 180 milliards d’euros ont transité, à Genève, sur les comptes de 100 000 clients et de 20 000 sociétés offshore, concernant 188 pays différents. Des chefs d’État, des personnalités médiatiques du monde des affaires, de la politique, du sport, ainsi que des artistes, mais également des financiers du terrorisme, des trafiquants de drogue et des trafiquants d’armes figurent sur la liste des clients.
Panama Papers.  En mars 2016, 109 rédactions membres de l’ICIJ dans 79 pays révèlent simultanément ce que l’ICIJ qualifie de « plus gros scandale d’évasion fiscale ». Plusieurs millions de documents du cabinet panaméen Mossack Fonseca constituent une source d’information sur les activités des clients de ce cabinet, impliquant des personnalités de premier plan dans une quarantaine de pays.
Paradise Papers. Le 5 novembre 2017, à l’issue d’un an d’enquête collaborative menée par 381 journalistes de 67 pays, 95 médias partenaires coordonnés par le Consortium ont publié les premières révélations des « Paradise Papers », une fuite massive de documents issus notamment du cabinet d’avocats Appleby, spécialisé dans les activités offshore16, mais aussi de documents issus des registres confidentiels des sociétés de dix-neuf paradis fiscaux. Des chefs d’État, des personnalités médiatiques du monde des affaires, de la politique, du sport, ainsi que des artistes figurent sur la liste des clients d’Appleby.
Aucune des affaires, scandales et autres malversations que nous venons d’évoquer n’a été découverte par une personne issue de la classe politique ou par un dirigeant d’entreprise. Interviewés une fois les affaires rendues publiques, la réponse des responsables politiques ou des grands patrons est régulièrement « Il s’agit d’un scandale que nous réprouvons, mais nous travaillons dur pour que cela ne puisse se reproduite ». Fermez le ban.
Il serait temps que le temps, l’énergie et les risques pris par les enquêteurs aient des effets tangibles pour se traduire en législations et sanctions. C’est tout le sens de la plateforme Global Society pour faire de la société mondiale un contre-pouvoir électoral majoritaire dans chaque pays.

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